A l’occasion de la 8e Semaine de la Santé Auditive au Travail, l’association JNA tire la sonnette d’alarme. Les résultats du nouveau baromètre Ifop-JNA, réalisé auprès d’un échantillon représentatif de 1103 actifs en poste de travail, viennent illustrer cette alerte en rebattant les cartes des idées reçues. Face à la confirmation de tendances enregistrées depuis l’après-covid, les experts scientifiques et médicaux de l’association appellent les acteurs économiques et sociaux à intégrer ces analyses d’impacts du bruit et à changer rapidement leur approche. Dans un contexte de marché tendu et face à la montée de la souffrance au travail, il y a urgence à modifier les paradigmes du XXe siècle pour atteindre l’objectif de « tout mettre en œuvre pour éviter toute souffrance physique et mentale au travail ». L’un des fondements de la loi de santé au travail. Ce nouveau baromètre fournit des clés pour l’entreprise « résiliente ».
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Ce nouveau baromètre Ifop-JNA, réalisé à l’occasion de la 7e édition de la campagne nationale Semaine de la Santé Auditive au Travail révèle tous les clichés qui dégradent la santé et les organisations des entreprises. Le COVID a provoqué une prise de conscience de la gêne du bruit et le retour en arrière n’est désormais plus possible ! Ce baromètre illustre « l’effet cliquet » opéré. Le bruit est toxique pour tous et dans tous les secteurs, dégradant le climat social, les organisations et la santé. Les experts de l’Association insistent sur la nécessaire adaptation des entreprises face aux changements humains. La prévention primaire peut largement y contribuer en développant de nouvelles approches du bruit.
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La meilleure compréhension des mécanismes de l’audition permet d’envisager une plus grande efficacité des programmes de qualité de vie, de santé, de sécurité, de handicap au travail. Si le monde de l’entreprise a pris l’habitude d’agir dans les secteurs professionnels dits « exposés au bruit », il devient incontournable de mener une politique proactive de réduction des expositions sonores dans toutes les activités économiques. Les impacts de ses expositions représentent un coût social élevé, affectent la santé des humains au travail et la santé financière de l’entreprise. L’Association JNA invite les acteurs économiques et sociaux à intégrer la réduction du bruit et des expositions sonores au travail parmi les indicateurs de développement durable. |
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La nouvelle enquête réalisée par l’Association JNA à l’occasion de la 6e édition de la Semaine de la Santé Auditive qu’elle organise, marquera un tournant dans la santé au travail. Il ne sera plus possible de ne pas « écouter » autrement la plainte du bruit dans l’ensemble des secteurs d’activités. L’enquête JNA réalisée avec l’Ifop montre la corrélation entre le bruit, la santé et les risques de tensions sociales dans le monde économique. Une nouvelle fois, l’enquête JNA questionne les idées reçues qui bloquent l’émergence d’espaces de travail sains et résilients. Même si toutes les CSP (catégories socio-professionnelles) sont concernées, une grande discrimination sociale existe, fortement corrélée au niveau de formation. Là où tout le monde croit que la sensibilité au bruit au travail est l’affaire des plus de 50 ans, ce sont les moins de 35 ans qui expriment le plus fortement la gêne et ses impacts. |
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Pour la 6e année consécutive, les experts de l’Association JNA invitent les acteurs de l’entreprise à développer une nouvelle approche bruit santé. Le bruit, certes danger immédiat au-dessus de 85db, agit aussi en dessous de ce niveau par sa quantité d’énergie affectant les fonctions auditives essentielles au bon développement de l’être humain et à la qualité de sa relation sociale. Le respect des besoins écologiques de l’oreille est au cœur de nombreux enjeux dans l’entreprise dont le premier réside en l’engagement de tout mettre en œuvre pour éviter toute souffrance physique et mentale. Par ignorance collective et en raison du paradigme « curatif », les effets de l’omniprésence du bruit au travail sur le capital humain et la performance individuelle et collective restent sous-estimés. |
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