Près de "1 actif au travail sur 2 gêné par le #bruit au #travail" nouveau baromètre de l'association JNA réalisé avec #Ifop. Pour 30% des télétravailleurs, la gêne du bruit aurait augmenté par rapport à avant. Tous les scores concernant la santé augmentent dont les gênes momentanées, les sifflements, les surdités. La gêne du bruit serait à l'origine de conflits, d'incompréhensions avec la hiérarchie, de demandes de changement d'équipe, d'arrêts de travail. Et si tout le monde croit que ce sont les plus de 40 ans qui sont concernés et bien non, les moins de 35 ans et plus particulièrement les 24-25 expriment fortement être gênés par le bruit et leurs répercussions sur leur santé et leur qualité de vie. Autres idées reçues révélées : 1) pour 35% des actifs, le bruit fait partie du travail et du dynamisme collectif ; 2) le bruit est de toute manière incompressible ; 3) le bruit est issu des incivilités et donc des autres que soi-même. Enfin, un fossé existe entre les catégories supérieures et les catégories populaires. Les populations les moins diplômées sont les plus concernées par la gêne du bruit et ses impacts santé. Population la plus fataliste et traditionnellement la plus éloignée du parcours de santé et ce d'autant plus du suivi médical de l'audition (enquête mars 2021). Tous les secteurs d'activité sont aujourd'hui concernés et pas seulement l'industrie et le BTP. Le commerce et les administrations enregistrent parfois des scores les plaçant devant le BTP. Les enjeux du bruit sont transverses : stratégiques, santé, RH, management, sécurité, RSE, économique. Les experts de l'association invite à écouter la plainte du bruit car elle revêt une réalité pour la première fois objectivée par cette nouvelle affecte et affecte le climat social dans l'ensemble de l'économie.
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