Près de 1 actif sur 2 se dit gêne par le bruit sur son lieu de travail. Tous les indicateurs santé dont auditifs, qualité de vie, performance basculent vers le rouge. Bien entendu cela est inquiétant. Ce d'autant plus que cette enquête montre aussi le clivage social entre les différentes catégories socio-professionnelles ; ce clivage est réel au quotidien. Il est renforcé si vous travaillez au sein d'entreprises sous-traitantes de grands groupes ou en mission intérimaire.
Mais elle indique également que la prise de conscience des impacts du bruit par les individus fait pression sur le climat social des entreprises. Les moins de 35 ans sont particulièrement concernés. La pression vers le autrement est en cours mais il serait préférable de l'entendre. C'est un facteur clé de l'entreprise résilente, c'est aussi l'opportunité de satisfaire l'objectif de tout mettre en oeuvre pour éviter toute souffrance physique et mentale aux travailleurs. Ce qui rejoint également les Objectifs de développement durable de l'ONU : lutte contre la pauvreté ; promotion de la santé ; entreprises réisilientes ; travail décent ; respect des droits humains.
Si les dits "normo-entendants" sont gênés et impactés dans leur capital santé par le bruit et les nuisances sonores au travail alors qu'en est-il des travailleurs souffrant de problèmes auditifs qui sont aussi mis en difficulté de compréhension de la parole. Certes il est possible de débrancher les aides auditives pour ne plus subir le brouhaha mais est-ce la solution pour une entreprise inclusive, plus largement une société inclusive.
Tous les actifs sont affectés, porteur de handicap ou non et donc in fine l'ensemble des potentiels humais et ...l'économie.